Allant au pré mener ses vaches,
Elle s’arrêtait au pommier.
Dans le tronc creux servant de cache,
Elle déposait son courrier.
"Mon cher Pierrot, c’est ton Hélène.
Tu sais, je me languis de toi !
Viens me rejoindre à la fontaine
Quand le hibou hulule au bois,
Que dame Lune étend ses ailes
Sur le village où tout s’endort,
Toi et moi seuls, juste avec elle
Et le firmament pour décor…"
Lui, revenant de sa journée,
S’en venait lire au vieux pommier
Les poèmes de son Aimée,
Lui déposait un doux billet…
Puis le temps rida les visages,
Et les voilà deux petits vieux,
Mais riches d’un bonheur sans âge,
Guillerets, toujours amoureux,
Echangeant un clin d’œil complice,
Quand, le long de quelque sentier,
Souriants et pleins de malice,
Ils aperçoivent… un pommier !
AG
Bonjour !
Content de vous retrouver.
Merci pour vos visites et commentaires
durant mon absence.
Mes amitiés, et à très vite !
Alain