les démons familiers

Les démons familiers,

Ca trotte dans la tête

Par cent et par milliers,

Singes fous en goguette.

Tel qu’on croit disparu,

Bondit à l’improviste.

Il était à l’affût,

Le voici sur la piste

Qui s’enfle, gesticule,

Et se comporte en roi,

Sans peur du ridicule,

Se fait passer pour moi !

Il veillait à l’affût

D’un mot qui le rappelle,

L’air d’un déjà vécu,

Ca lui donne des ailes.

Le démon familier,

C’est l’ombre qu’il préfère.

Rien ne peut l’effrayer,

Si, pardon : la Lumière !

AG

Comments

[arlette philbois]

Je reviens sur votre texte, pour vous dire que nous avons en chacun de nous, un monstre, une ombre négative qui sommeille !

Donc j'approuve votre vue sur le sujet.

Bonne soirée

[slivania]

il ne nous quitte jamais vraiment
c'est une bête dans l'ombre qui attend
notre vulnérabilité pour attaquer
mais c'est vrai il faut garder la flamme en nous, celle qui le repousse
bonne soirée

[arlette philbois]

Un texte original que j'ai parcouru avec plaisir ! merci

[crasyone]

pas les mots pour exprimer à quel point ce texte me touche et surtout me parle !