à Toi, chère Line,
Un Ange, un être de lumière,
Est venu puis s'en est allé,
Et je sens, rien que d'en parler,
Poindre une larme à ma paupière.
Durant ta trop brève carrière,
Beauté, amour, Tu as semé.
Vers Celle qui a tant aimé,
Ce jour s'élève ma prière.
Toujours le mot venait du cœur,
Dans la droiture et dans l'honneur,
Le sourire pour oriflamme.
Si le Destin donne et reprend,
Son chemin parsemé de drames,
Les Anges demeurent présents...
AG
Quel étrange roman que l'aventure humaine !
Ce qui nous est donné, la Parque le reprend,
Nous laissant désarmés, prisonniers de nos chaînes,
Condamnés en exil à pleurer les absents...
Ce monde est-il marqué du sceau de la souffrance ?
Vivons-nous sous la loi des larmes et du sang ?
Du fond des nuits parfois, des notes d'espérance
Illuminent nos cieux, et puis s'en vont au vent...
Ce sont elles pourtant qui sont mon utopie,
Ma confiance éperdue en un demain meilleur,
Et je les veux chanter, même si c'est folie,
Vibrant à l'unisson de Ceux chers à mon cœur...
AG
Au revoir, mon Amie...