Un véritable amour,
Un amour infini,
Celui qui vient de loin
Sans raison et sans rime,
Un l'horizon si bleu
Qu'un soleil illumine,
Au milieu de ma nuit !
AG
Je ne suis pas mélancolique,
C’est ma plume qui perd le nord.
Quand je pense une bucolique,
Elle a vraiment l’esprit retors,
La voilà qui fait grise mine
Et va dissertant sur la mort,
La solitude et la famine,
Les attentats, que sais-je encor’…
Si je songe à parler d’amour,
Elle sort l’encre la plus noire,
Ecrit « jamais » quand c’est « toujours »,
Noyant de larmes mes histoires.
Discuter serait sans effet.
Elle est légère et lunatique.
Je ne puis pourtant me passer
De son acier neurasthénique.
Mais chut ! Il me vient une idée :
Pour contrecarrer son travers,
Sans rien dire à la dulcinée,
Et si j’écrivais à l’envers !
AG
Je suis peut-être électronique,
Oui mais pardon, si romantique …
C’est certain, vous allez craquer,
Oh ! Dites-moi que vous m’aimez !
Gigi la Girafe
Photo YG
Elle incite à réfléchir,
Notre histoire à nous, les hommes.
Tous ses héros, ses martyrs,
Sont notre famille, en somme.
Comment ne pas y songer,
En dépit des heures sombres,
Sachant notre humanité
De lumière autant que d’ombre ?
Comment ne pas aujourd’hui
Laisser notre porte ouverte,
A cet homme, un frère, qui
N’attend qu’une main offerte ?
AG
J'ai bien trop attendu
Pour partir en campagne.
Mes yeux n'en savent plus
Chevaucher les montagnes.
Ils sont rivés toujours
Sur les mêmes images,
Enchaînés nuit et jour
A lire les mêmes pages.
Le pinson, la sitelle,
Ont quitté mon jardin,
Saluant d'un coup d'aile
Un si pauvre refrain.
Chacun fuit mon discours
Tant de fois mis en scène.
L'un me dit qu'il est sourd,
L'autre m'écoute à peine.
Jusqu'à mon perroquet
A son tour qui se lasse.
Au lieu de répéter,
Il me fait la grimace !
AG
Changer n’est pas folie.
Ailleurs, toujours plus loin,
C’est le jeu de la Vie,
D’autre, elle n’en sait point !
AG
Bonjour et bienvenue !
Alain GAUTRON
Mon second blog :
Fables et écrits courts
"La prose de la vie nous permet de survivre.
Mais vivre, c'est vivre poétiquement."
Stéphane HESSEL
(Le chemin de l'espérance)
70 fables en vers
illustrées de photos en noir et blanc
par Yveline (yg86)
150 pages
Dans la rubrique "Rechercher un livre"
taper : FABLES
L'homme d'un seul livre,
comment peut-il être libre ?
"Que la jeunesse y prenne garde !
Qu'elle n'aliène jamais sa conscience au bénéfice d'un parti, d'une idéologie, d'un homme !"
André Frossard
Merci Sonya
L’imaginaire hameau de La Beurlandrie, de la non moins imaginaire commune de Taupignac, véritable petit « Cloche-Merle » du
Poitou, nous livre ici tous ses secrets. Dans une suite de courtes histoires reliées un peu à la manière d’un roman, l’auteur nous raconte, dans une langue truculente, les dires, les faits et
gestes, les espoirs et les déboires de La Jheanne, La Simoune, Le Bicognard, La Grimaude, le thiuré, Sébastien l’facteur, et pi bin d’autes…
Alain Gautron est né en 1948 et a passé toute son enfance à Charroux. Dans ses textes, il retrouve son parler familial, le poitevin méridional commun au sud-Civraisien (sud de la Vienne) et au
Ruffécois (Charente poitevine). — Préface d’Yves Gargouil, maire de Charroux et vice-président du Conseiller général de la Vienne.
En fin d’ouvrage, Eric Nowak propose une petite étude sur la langue de l’auteur, et la resitue dans l’ensemble poitevin et saintongeais.
Editions PyréMonde juillet 2009
Vient de paraître :
DIFFERENCES
Toi qui repousses l'étranger,
A son encontre qui fulmines,
Pourrais-tu, plutôt que juger,
Considérer tes origines ?
Notre Histoire est un long voyage ...
Les peuples ont mêlé leur sang.
Aberration, ce "Pur Lignage",
Celui dont tu te dis l'enfant !
N'es-tu pas Celte ou fils de Rome,
D'Afrique, berceau des Humains,
Etre cosmopolite en somme,
Riche de tes parents lointains ?
Rien ici-bas n'est étranger,
Et si la haine fait recette,
C'est que notre oeil est abonné ...
Au petit bout de la lorgnette !
Mille couleurs et non l'unique
Font tout le charme d'un décor.
Pourrait-on parler de musique
S'il n'existait qu'un seul accord ?
Ce sang qui coule dans nos veines
Porte en lui tous les souvenirs
De la grande Famille Humaine
Et tant d'Amour qui veut grandir !
Toi qui repousses l'étranger,
A son encontre qui fulmines,
Pourrais-tu, plutôt que juger,
Considérer tes origines ?
AG