Un instant, j'ai rêvé
Une mer minérale,
Une houle en furie
Rougeoyant au ciel lourd,
A la vue de ces pics
Dressés vers les étoiles,
Déferlantes de pierre
Médusées dans leur cours.
AG
photo YG
Telle une “andouille
serpentine”,
Tourbillonnant dans le ciel noir ,
Elle hurle son désespoir.
N’ayez pas peur, c’est Mélusine !
AG
photo YG
Du fond des vallées aux pics des montagnes.
Je suis le vent fou, un rien polisson,
Je me glisse jusque dans vos maisons !
J’y surprends des mots glanés au hasard,
Car vous les humains êtes si bavards !
Et je les enfourne dans ma besace
Pour les emporter au loin dans l’espace.
J’en fais le présent aux petits oiseaux
Qui joyeux s’en emparent aussitôt,
Les assemblent puis en font des histoires
Qu’ils narrent à ceux qui veulent y croire.
Du fond des vallées aux pics des montagnes.
Je suis le vent fou, un rien polisson,
Je me glisse jusque dans vos maisons !
AG
photos YG
A ta santé, mon frère,
A notre sort commun,
Sur cette vieille Terre,
Buvons au Genre humain !
Durant une seconde,
Oubliant le passé,
Tous les peuples du monde
Se sont réconciliés.
A ta santé, mon frère,
A notre sort commun,
Sur cette vieille Terre,
Buvons au Genre humain !
Jamais rien de pareil
N’avait eu lieu ici.
Ce fut comme un soleil
Illuminant la nuit.
A ta santé, mon frère,
A notre sort commun,
Sur cette vieille Terre,
Buvons au Genre humain !
De cet instant suprême,
Hélas, il n’est plus rien,
Hormis dans le soir blême
L’écho de ce refrain :
A ta santé, mon frère,
A notre sort commun,
Sur cette vieille Terre,
Buvons au Genre humain !
AG
Bonjour et bienvenue !
Alain GAUTRON
Mon second blog :
Fables et écrits courts
"La prose de la vie nous permet de survivre.
Mais vivre, c'est vivre poétiquement."
Stéphane HESSEL
(Le chemin de l'espérance)
70 fables en vers
illustrées de photos en noir et blanc
par Yveline (yg86)
150 pages
Dans la rubrique "Rechercher un livre"
taper : FABLES
L'homme d'un seul livre,
comment peut-il être libre ?
"Que la jeunesse y prenne garde !
Qu'elle n'aliène jamais sa conscience au bénéfice d'un parti, d'une idéologie, d'un homme !"
André Frossard
Merci Sonya
L’imaginaire hameau de La Beurlandrie, de la non moins imaginaire commune de Taupignac, véritable petit « Cloche-Merle » du
Poitou, nous livre ici tous ses secrets. Dans une suite de courtes histoires reliées un peu à la manière d’un roman, l’auteur nous raconte, dans une langue truculente, les dires, les faits et
gestes, les espoirs et les déboires de La Jheanne, La Simoune, Le Bicognard, La Grimaude, le thiuré, Sébastien l’facteur, et pi bin d’autes…
Alain Gautron est né en 1948 et a passé toute son enfance à Charroux. Dans ses textes, il retrouve son parler familial, le poitevin méridional commun au sud-Civraisien (sud de la Vienne) et au
Ruffécois (Charente poitevine). — Préface d’Yves Gargouil, maire de Charroux et vice-président du Conseiller général de la Vienne.
En fin d’ouvrage, Eric Nowak propose une petite étude sur la langue de l’auteur, et la resitue dans l’ensemble poitevin et saintongeais.
Editions PyréMonde juillet 2009
Vient de paraître :
DIFFERENCES
Toi qui repousses l'étranger,
A son encontre qui fulmines,
Pourrais-tu, plutôt que juger,
Considérer tes origines ?
Notre Histoire est un long voyage ...
Les peuples ont mêlé leur sang.
Aberration, ce "Pur Lignage",
Celui dont tu te dis l'enfant !
N'es-tu pas Celte ou fils de Rome,
D'Afrique, berceau des Humains,
Etre cosmopolite en somme,
Riche de tes parents lointains ?
Rien ici-bas n'est étranger,
Et si la haine fait recette,
C'est que notre oeil est abonné ...
Au petit bout de la lorgnette !
Mille couleurs et non l'unique
Font tout le charme d'un décor.
Pourrait-on parler de musique
S'il n'existait qu'un seul accord ?
Ce sang qui coule dans nos veines
Porte en lui tous les souvenirs
De la grande Famille Humaine
Et tant d'Amour qui veut grandir !
Toi qui repousses l'étranger,
A son encontre qui fulmines,
Pourrais-tu, plutôt que juger,
Considérer tes origines ?
AG