Le mijet est un mets rustique saisonnier de la région Poitou-Charentes.
Il se prépare à partir de pain sec, découpé en dés, d’autant plus petits que le pain est sec. On l’arrose ensuite d’un peu d’eau et de
vin, on le sucre légèrement et on le met au frais. Dans les campagnes, on le mettait au puits quelques heures afin de le rafraîchir.
On peut remplacer l’eau et le vin par du lait, et ajouter quelques fraises des bois, dont le délicat parfum n’ôte rien à la simplicité
du plat. (d’après Wikipédia)
Et voici la suite aimablement écrite par Bataillou
que je remercie de tout coeur :
J'en dis qu'tu causes bien
tout ça c'est certain
mais si t'as un kil de rouge ou du tabac
j'irai sûrement jusqu'à Cuba
je m'contenterai d'une petite pièce
pour m'payer une heure de liesse.
:
La Plume bleue est un blog de poèmes et nouvelles écrits simplement au fil des jours, de l'actualité, des événements de la vie.
Vous y trouverez également des textes en "parlanjhe" poitevin.
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Qu'elle n'aliène jamais sa conscience au bénéfice d'un parti, d'une idéologie, d'un homme !"
André Frossard
"La pollution de la planète n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne
prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure." Eckhart Tolle
L’imaginaire hameau de La Beurlandrie, de la non moins imaginaire commune de Taupignac, véritable petit « Cloche-Merle » du
Poitou, nous livre ici tous ses secrets. Dans une suite de courtes histoires reliées un peu à la manière d’un roman, l’auteur nous raconte, dans une langue truculente, les dires, les faits et
gestes, les espoirs et les déboires de La Jheanne, La Simoune, Le Bicognard, La Grimaude, le thiuré, Sébastien l’facteur, et pi bin d’autes…
Alain Gautron est né en 1948 et a passé toute son enfance à Charroux. Dans ses textes, il retrouve son parler familial, le poitevin méridional commun au sud-Civraisien (sud de la Vienne) et au
Ruffécois (Charente poitevine). — Préface d’Yves Gargouil, maire de Charroux et vice-président du Conseiller général de la Vienne.
En fin d’ouvrage, Eric Nowak propose une petite étude sur la langue de l’auteur, et la resitue dans l’ensemble poitevin et saintongeais.