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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 08:26

Il aurait bien aimé écrire pour la maîtresse une belle phrase telle que : “Je suis content d’apprendre à lire avec toi, Maîtresse” ou encore : “Je t’aime beaucoup, Maîtresse”, mais il a l’impression que ces choses-là ne se font pas.

Et puis il a tellement peur de faire des fautes d’orthographe ! Ou de mal écrire. C’est si vite arrivé ! De plus, les fautes d’orthographe, ça la rend triste, la maîtresse. Plusieurs fois, il a pu le constater. Peut-être même que ça la fait pleurer, toute seule, quand elle corrige les cahiers le soir …

Alors, sur le chemin de l’école, il a cueilli un bouquet de fleurs des champs : quelques marguerites, un bouton d’or, deux coquelicots.

Quand il a remis son présent, les yeux baissés, il battait fort, son cœur !

 

Pas facile, de dire aux gens qu’on les aime quand on a six ans … et même après !

 

AG


Méthode de lecture Pigeon Vole Hachette 1953
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 08:52

 


Il est de bric

Il est de broc

La tête en vrac

 

Avec des tics

Et puis des tocs

Un bric-à-brac

 

Mais plein son sac

D’amour en stock

Qui tombe à pic

 

Du tac au tac

Prenant son bloc

Avec son bic

 

Il vid’ son sac :

Des tas de trucs

Malgré le trac

Des cris, des chocs

Comme un déclic …

 

Mais tout en vrac

Ca c’est le hic !

 

AG

 

Il y a des jours “avec” et des jours “sans”!

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 10:01

La petite souris qui n’aimait pas le fromage

 

Il était une fois Zézette, une petite souris qui n’aimait pas le fromage. Zézette était bien malheureuse, car partout on se moquait d’elle. Surtout à l’école, au moment du repas de midi. Chaque fois qu’il y avait du fromage au menu, et il y en avait tous les jours, sa maman lui donnait des cornichons. Car Zézette adorait les cornichons !

Mais elle n’osait pas les manger devant tout le monde. Alors, pendant la récréation, elle se cachait dans un coin de la cour et dévorait en hâte son mets préféré.

Personne ne s’en aperçut tout de suite, mais à force de manger des cornichons, Zézette changeait  peu à peu de couleur. Elle devenait de plus en plus verte !

Au point qu’un jour, la maîtresse lui a dit :

 

 - Zézette, que t’arrive-t-il ? Tu es toute verte, tu es malade ?

 

Il n’en fallait pas davantage pour que redoublent les ennuis de la pauvre Zézette. A dater de ce jour, les autres élèves la baptisèrent Verdure ! Personne ne voulait jouer avec elle.

Chaque soir, elle rentrait de l’école en larmes, et sa mère ne savait comment la consoler. Elle lui disait bien qu’elle était la plus belle, qu’elle l’aimait plus que tout, et que le vert lui allait très bien, mais rien n’y faisait. Zézette était triste du matin au soir, au point qu’elle tomba malade et attrapa la grippe.

 

Pendant ce temps, à l’école, il se passait des choses étranges. Les souris, à force de manger du fromage, toujours le même – c’était de l’emmenthal – prenaient une drôle de couleur jaune, au point que, quand Zézette fut guérie et revint en classe, elle ne put s’empêcher de leur dire :

 

- Mais vous êtes toutes jaunes !

 

Elles ne s’en étaient pas aperçues. Ce fut un vrai choc, d’autant plus que ce même jour arrivèrent à l’école des enfants de commerçants forains. Les uns étaient rouges parce qu’ils mangeaient beaucoup de fraises, les autres marron parce qu’ils se nourrissaient uniquement de chocolat, d’autres encore étaient bleus, je ne sais pour quelle raison … enfin il y avait ce jour-là à l’école des souris de toutes les couleurs !

 

La maîtresse les fit sortir en récréation et leur donna un joli ballon multicolore.

Après un temps d’hésitation, toutes les souris se mirent à jouer ensemble. La maîtresse les félicita et leur dit que la couleur n’avait pas d’importance, que, au contraire, c’était beaucoup plus joli comme ça. De plus, les unes et les autres pouvaient s’apprendre des jeux nouveaux. Elles étaient toutes des souris, toutes différentes, mais au fond toutes pareilles. Et puis jouer ensemble, c’est bien plus amusant que de se moquer les unes des autres !

Depuis ce jour, Zézette a plein de copines … de toutes les couleurs !

 

AG

 

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 23:12

 

Pas de panique, la traduction est juste après !

 

Jean, un enfant du village, est parti travailler à la ville, et il a quelque peu oublié qu’il s’est élevé à la campagne. Il revient au pays et rencontre son camarade Sébastien, qui lui, est resté facteur au village (La Beurlandrie). Il s’adresse à lui en français et Sébastien lui répond en poitevin.

 



La piarde

 

« Bonjour, Sébastien !

Ta, salut, Jhean. T’es de r’tour au péyis ?

Comme tu vois. Je suis là pour le week-end.

Teurjhous à Potché ?

Oui.

Qui qu’tu yi fais asteure ?

Je suis technicien de surface. Je travaille pour la mairie de Poitiers.

Ah ! Ol’est une boun’ piace ?

Oui, oui, je gagne bien ma vie, ça va. Et toi, toujours facteur ?

Staghiaire seul’ment, mais l’travail me piait.

Tant mieux. Qu’est-ce que tu fais là ?

Tu zou voué ben : i sè à minme d’ pianter daus échalotes ! O dirait pas qu’tu t’es él’vé à la Beurlandrie !

Tu sais, nous en ville …

I m’doute ben qu’ol’en pousse point guère à Potché sû la Piace d’Armes !

Et cet outil-là, qu’est-ce que c’est ?

Qui ? Ah ! thieu ? … Attends, peux-tu thiuler un p’tit bout qu’i finisse mon rang ? Merci. »

 

Là d’ssus, Jhean thiule d’un pas, mais pose le pied sur thiel outil jhustement. L’manche yi r’vint à toute volée dans les reins.

« Aïe ! Diab’ te brûle la piarde ! Que l’Jhean s’met à dieuler.

Ah ! I zou savais ben qu’tu t’souv’nais comment qu’o s’app’lait ! qu’o yi  répond Sébastien. »

 

 

La pioche (houe)

 

« Bonjour, Sébastien !

Tiens, salut, Jean. Tu es de retour au pays ?

Comme tu vois. Je suis là pour le week-end.

Toujours à Poitiers ?

Oui.

Qu’est-ce que tu y fais en ce moment ?

Je suis technicien de surface. Je travaille pour la mairie de Poitiers.

Ah ! C’est une bonne place ?

Oui, oui, je gagne bien ma vie, ça va. Et toi, toujours facteur ?

Stagiaire seulement, mais le travail me plaît.

Tant mieux. Qu’est-ce que tu fais là ?

Tu le vois bien, je suis en train de planter des échalotes ! On ne dirait pas que tu t’es élevé à la Beurlandrie !

Tu sais, nous en ville …

Je me doute bien qu’il n’en pousse point à Poitiers sur la place d’Armes !

Et cet outil-là, qu’est-ce que c’est ?

Quoi ? Ah ! ça ? … Attends, peux-tu reculer, que je finisse mon rang ? Merci. »

 

         Là-dessus, Jean fait un pas en arrière, mais pose le pied sur cet outil justement. Le manche lui revient à toute volée dans le dos.

« Aïe ! Saleté de piarde ! crie Jean.

― Ah ! Je savais bien que tu te souvenais comment ça s’appelait ! répond Sébastien. »

 

AG

D’après une histoire qui circulait autrefois dans nos campagnes.

Si je vous la raconte, c’est pour répondre au défi lancé par Liedich, le troubadour. Mais je dois dire que tout est la faute de Fripouille, le chaton d’Angélique qui s’est fait passer pour moi, et a laissé croire … Enfin,  j’y suis bien un peu aussi pour quelque chose ! (article « Angélique »)

 

 

 

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 08:41

Moment couleur, il prend la plume

Pour quelques mots sur papier blanc.

Alors les projecteurs s'allument,

Tranche de vie sur grand écran.

 

En écrivant, il oublie même

S’il tient la plume ou le pinceau.

Il peint avec les mots qu’il aime.

Est-ce un poème ? Est-ce un tableau ?

 

AG

photo AG

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 08:19

Pour répondre à l'amicale et plaisante sollicitation de Liedich ( écrire trois histoires et deux contes pour enfants ! ), voici un premier conte. La suite viendra au fil de l'inspiration, enfin j'espère ...

Maurice est coléreux

 

Il était une fois un petit ourson qui s’appelait Maurice. Il vivait avec ses parents dans une grande et belle maison, au milieu d’un grand et beau jardin.

Maurice était très beau, très intelligent, mais il avait un gros défaut : il se mettait très souvent en colère.

Pour un oui, pour un non, il devenait tout rouge, trépignait, poussait des cris affreux, se roulait par terre, au grand désespoir de ses parents.

Un jour, il refusait de s’habiller ou de donner la main dans la rue, un autre jour de mettre sa casquette ou de se brosser les dents. En fait, Maurice disait toujours : Non !

 

- Mon petit Maurice, descends du toboggan, il est très tard, il faut rentrer à la maison ! Lui disait gentiment Maman ours.

- Non !

- Maurice, va faire ta toilette !

- Non !

- Maurice, veux-tu, s’il te plaît, mettre le couvert ?

- Non !

 

Un jour que pour se mettre à table, il refusait d’enlever son gros manteau d’hiver, Maurice fit une colère si terrible que Papa ours l’envoya dans sa chambre.

Une fois la porte refermée, Maurice se mit à hurler de plus belle, bousculant ses jouets, renversant ses peluches dans un vacarme épouvantable.

 

C’est alors que quelque chose d’incroyable se produisit. La très grosse colère de Maurice se transforma en une très grosse bête noire qui se mit à voler de-ci de-là dans la chambre comme un très gros nuage, avec des yeux rouges et une énorme  bouche. Elle ne faisait pas de bruit, elle était là simplement qui planait dans l’air. On aurait dit un gros ballon.

Maurice eut peur et fut si surpris qu’il s’arrêta un instant de crier, mais l’habitude était trop forte. Il se remit aussitôt à hurler et à taper des pieds encore plus qu’avant.

Quelle ne fut pas alors sa surprise de voir que, chaque fois qu’il poussait un cri, la bête noire croquait l’un de ses jouets préférés !

 

Son camion de pompiers, crac et crac !

Sa belle toupie rouge, crac et crac !

Son établi avec ses outils, crac et crac  ! Son …

 

Maurice, je l’ai dit, était très intelligent. Il eut vite fait de comprendre ce qui se passait,  tout juste à temps, avant que la bête ne dévore … Toto, sa peluche adorée !

Tout s’arrêta alors d’un seul coup. Maurice ne criait plus, la bête était immobile, comme suspendue en l’air au milieu de la chambre. On aurait dit qu’elle s’était soudain endormie.

Maurice aussi avait un peu sommeil maintenant, il était fatigué et puis il avait très chaud sous son gros manteau ! Il allait fermer les yeux quand il aperçut quelqu’un assis en face de lui. Il se frotta les yeux.

C’était une belle dame qui lui souriait. Elle était vêtue d’une longue robe bleue où scintillaient des milliers d’étoiles et portait dans ses cheveux blonds un diadème étincelant.

 

- Bonjour Maurice, ça va ?

- Ben …

- Ne t’inquiète pas, je suis une gentille fée, je m’appelle Azur. Tu m’as l’air tout triste.

- Ben, la bête, elle a … elle a … mangé mes jouets …

- Oui, et sais-tu pourquoi, Maurice ?

- Je sais pas.

- Réfléchis bien.

- Parce que … je me suis mis … en colère …

- Oui, c’est ça. Et tu veux que la bête reste dans ta chambre ?

- Oh ! Non, madame !

- Bon, alors écoute-moi, je vais lui parler, à la bête. Au fond, tu sais, elle n’est pas méchante. Voilà : si tu me promets de ne plus te mettre en colère comme tu le fais, je vais lui demander de te rendre tes jouets et de retourner gentiment chez elle. D’accord, tu promets ?

- Oui, madame, je promets.

- Bien vrai ?

- Bien vrai !

- Bon. Ferme les yeux !

 

Quand Maurice a rouvert les yeux, il était seul dans sa chambre. Tous ses jouets avaient repris leur place, comme par magie.

Vite, il a enlevé son manteau et demandé à ses parents s’il pouvait revenir à table.

Depuis ce jour, Maurice ne fait plus de colères. Il est devenu très poli, et même si parfois, il a encore envie de trépigner, il songe au vilain monstre noir qui pourrait bien revenir dévorer ses jouets !

 

AG

 

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 18:45
photo YG
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 15:05

 


Croisant Pierrot dans la rue,

Une inconnue a souri,

Et lorsque Pierrot l’a vue,

D’un coup, son cœur a bondi.

 

On eut dit une déesse.

Ses grands yeux d’un bleu divin,

Tout en elle était caresse …

Elle passa son chemin.

 

Se retournant sans mot dire,

Pierrot eut bien du tourment

D’entendre la belle rire …

Dans les bras de son amant !

 

AG

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 08:05


Le Renard et le Buste

 

Les grands, pour la plupart, sont masques de théâtre :

Leur apparence impose au vulgaire idolâtre.

L’âne n’en sait juger que par ce qu’il en voit ;

Le renard, au contraire, à fond les examine,

Les tourne de tous sens ; et quand il s’aperçoit

            Que leur fait n’est que bonne mine,

Il leur applique un mot qu’un buste de héros

            Lui fit dire fort à propos,

C’était un buste creux et plus grand que nature.

Le renard, en louant l’effort de la sculpture :

“ Belle tête, dit-il, mais de cervelle point.”

 

Combien de grands seigneurs sont bustes en ce point !

 

Jean de LA FONTAINE (fable 13 – Livre IV)

 

PS :

Selon mon humble avis, le poète a raison,

Et ce buste est pareil aux discours de ces hommes

Qui pour gagner le peuple ont des mots de saison,

Mais après n’en font rien. Des marchands d’air, en somme !

 

AG


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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 08:06


Le ciel flamboie

Instant magique

Dernier baiser de feu à la Terre

Avant que ne se lève

L’aube de nos rêves

 

AG


photo YG

 

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Bonjour Et Bienvenue !

  • : La Plume Bleue
  • : La Plume bleue est un blog de poèmes et nouvelles écrits simplement au fil des jours, de l'actualité, des événements de la vie. Vous y trouverez également des textes en "parlanjhe" poitevin. Bonne visite !
  • Contact

 

Bonjour et bienvenue !

Alain GAUTRON    

 

 

Mon second blog :

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Fables et écrits courts

 

 

 

vase-01.JPG

 

dessin PG 01

 

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  "La prose de la vie nous permet de survivre.

Mais vivre, c'est vivre poétiquement."

 

Stéphane HESSEL

(Le chemin de l'espérance)

 

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gyrovague-01.jpg

 

couverture

 

70 fables en vers

illustrées de photos en noir et blanc

par Yveline  (yg86)

150 pages

 

Ed. : TheBookEdition

 

Dans la rubrique "Rechercher un livre"

taper : FABLES

 

 

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à Line


Rechercher


L'homme d'un seul livre,

comment peut-il être libre ?

 

 

"Que la jeunesse y prenne garde !

Qu'elle n'aliène jamais sa conscience au bénéfice d'un parti, d'une idéologie, d'un homme !"

André Frossard


"La pollution de la planète n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure." Eckhart Tolle

Aplumedor

Merci Line

 

 

gentillesse

 

Merci Sonya


 

Blog d'or
décerné par Lee Rony
le 30/07/09
Je le remercie
très chaleureusement.





Coeur de l'Amitié
Merci à
Bilitis
et Channig



Certificat
s
Merci à
Didier


certificat
prix-2010

Merci Emma

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Merci Sissi
plume bleue

PARLANGHE POITEVIN

 

 


L’imaginaire hameau de La Beurlandrie, de la non moins imaginaire commune de Taupignac, véritable petit « Cloche-Merle » du Poitou, nous livre ici tous ses secrets. Dans une suite de courtes histoires reliées un peu à la manière d’un roman, l’auteur nous raconte, dans une langue truculente, les dires, les faits et gestes, les espoirs et les déboires de La Jheanne, La Simoune, Le Bicognard, La Grimaude, le thiuré, Sébastien l’facteur, et pi bin d’autes…
Alain Gautron est né en 1948 et a passé toute son enfance à Charroux. Dans ses textes, il retrouve son parler familial, le poitevin méridional commun au sud-Civraisien (sud de la Vienne) et au Ruffécois (Charente poitevine). — Préface d’Yves Gargouil, maire de Charroux et vice-président du Conseiller général de la Vienne.
En fin d’ouvrage, Eric Nowak propose une petite étude sur la langue de l’auteur, et la resitue dans l’ensemble poitevin et saintongeais.

Editions PyréMonde juillet 2009

 

Vient de paraître :

 

 

Patois 01 Nowak

 

blason-Poitou-Charentes.jpg

Tour Charlemagne

Catégories

Merci de votre visite !

 

 

 

rose notes

 

 


DIFFERENCES


Toi qui repousses l'étranger,

A son encontre qui fulmines,

Pourrais-tu, plutôt que juger,

Considérer tes origines ?

 

Notre Histoire est un long voyage ...

Les peuples ont mêlé leur sang.

Aberration, ce "Pur Lignage",

Celui dont tu te dis l'enfant !

 

N'es-tu pas Celte ou  fils de Rome,

D'Afrique, berceau des Humains,

Etre cosmopolite en somme,

Riche de tes parents lointains ?

 

Rien ici-bas n'est étranger,

Et si la haine fait recette,

C'est que notre oeil est abonné ...

Au petit bout de la lorgnette !

 

Mille couleurs et  non l'unique

Font tout le charme d'un décor.

Pourrait-on parler de musique

S'il n'existait qu'un seul accord ?

 

Ce sang qui coule dans nos veines

Porte en lui tous les souvenirs

De la grande Famille Humaine

Et tant d'Amour qui veut grandir !

 

Toi qui repousses l'étranger,

A son encontre qui fulmines,

Pourrais-tu, plutôt que juger,

Considérer tes origines ?

 

AG

A bientôt !

 

oiseau de l'amitié

 

 


couronne noel








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Ferrat 03

 

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