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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 08:43

 





De l’autre côté de la Chine,

En un grand pays qui n’est plus,

Un savant fit une machine

Qui montrait les temps révolus.

 

Quelle émotion, sur grand écran,

De voir les hauts faits historiques !

Petits et grands événements 

Passionnaient l’opinion publique.

 

Hélas, on prit peur en haut lieu

Du vrai visage de l’Histoire

Qui portait maints coups désastreux

A la Légende qu’il faut croire …

 

Le savant, à son grand émoi,

Dut remettre au roi la machine.

Il mourut fou, avec l’emploi

De balayeur dans une usine !

 

AG

 

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 09:10



Un petit escargot

De rendait à l’école,

Emportant sur son dos,

La chétive bestiole,

 

En sus de sa maison,

Ses livres de chimie

Et ceux des plus grands noms

De la philosophie.

 

S’étant levé matin,

Il cheminait tranquille,

Dans le texte latin,

Récitant du Virgile

 

Ou tantôt devisait

Avec une limace

Du merveilleux attrait

Des Epîtres d’Horace.

 

Survint un ignorant

Qui, des sa lourde botte,

Réduisit à néant

Les livres … et Aristote !

 

AG

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 08:26





Leurs yeux se sont croisés, un éternel instant.

Sa jeunesse n’était que grâce et harmonie.

Attendant le feu vert, les mains sur le volant,

Dans sa décapotable, elle était si jolie !

 

Et lui, sur le trottoir, le vieux monsieur tranquille

A plongé dans ces yeux qui ne le quittaient pas,

Au point d’en oublier la rumeur de la ville

Et les ans sur son front, la lourdeur de son pas.

 

Un sourire échangé entre deux inconnus,

Dans un élan gratuit de douceur infinie,

Sans l’ombre d’un calcul ou d’un sous-entendu,

C’était tout simplement un sourire à la Vie !

 

AG

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 07:26

 

 

Oscar, le têtard,

A bien trop à faire,

Il n’est pas très bavard.

C’est sans commentaire :

 

Cours de natation,

De respiration,

Et gare à la chasse

Des poissons voraces !

 

De plus, il attend,

Et non sans angoisse,

Que ses pattes avant

Finalement croissent.

 

Car imaginez :

Se moucher le nez,

Tenir la fourchette,

C’est un casse-tête,

 

Pour qui est manchot !

Il se désespère,

Priant qu’au plus tôt

La magie opère.

 

Au bord de la mare,

(Je sais, c’est bizarre)

Si vous vous penchez

Pour le saluer,

 

Il ne répond pas.

Il a trop à faire !

Ce n’est pas qu’il a

Mauvais caractère.

 

Oscar, le têtard,

Il n’est pas bavard.

C’est sans commentaire !

Que peut-on y faire ?

 

AG

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 10:16

Parc du château de Divonne-les-Bains (01)
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 10:04
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 07:58
Il était une fois ...

 

Au milieu d’un grand bois se dressait un pommier.

Un jeune chevalier qui courait l’aventure,

Attacha son cheval à l’arbre hospitalier,

Séduit par les beaux fruits qui paraient sa ramure.

 

Ayant croqué l’un d’eux, il songeait à dormir,

Quand du fond des fourrés lui parvint grand tapage.

“Tu as croqué la pomme, alors tu dois mourir !”

Hurlait, venant vers lui, un homme à l’air sauvage.

 

“Que me chantes-tu là, répliqua le jeune homme,

Je n’ai point peur de toi malgré ton air affreux.

Tiens, voici un écu pour te payer la pomme ! ”

L’autre avançait toujours, menaçant et furieux,

 

Brandissant une hache et courant de plus belle.

Le jeune chevalier de côté fit un saut,

L’autre dans son élan, répandit sa cervelle

Sur le tronc du pommier, expirant aussitôt.

 

C’est alors qu’apparut, sortant on ne sait d’où,

Toute de blanc vêtue, une belle princesse.

“Merci beau chevalier, et que le sort m’est doux

De céans vous trouver en ce jour de liesse !

 

―De quel jour parlez-vous ?

                            ―Mais de mon mariage

Avec l’homme de cœur qui m’a su délivrer !

On me l’avait prédit, je le tiens d’un vieux mage.

―C’est que je ne veux point encor’ me marier !

 

J’ignore votre nom, vous ignorez le mien,

Il n’est que dans les contes où l’on fait de la sorte !

―Oh ! Le cruel affront ! Moi qui veux votre bien !

Après un tel refus, je voudrais être morte !

 

―Voyons, ne pleurez pas, cherchons plutôt ensemble

Quelque auberge alentour où prendre du repos.

Montez sur mon cheval. Allons, votre main tremble !

Et ne m’en veuillez pas de mon susdit propos.

 

Je me nomme Prudent et suis d’un caractère,

Ayant fort médité tous les auteurs anciens,

A bien penser les choses avant que de les faire.

La précipitation n’engendre rien de bien.

 

Mais parlez-moi de vous. Que faisiez-vous aux mains

De ce monstre hideux, loin de votre famille ?

Fûtes-vous enlevée par quelques spadassins ?

―Vous avez deviné, lui répondit la fille.

 

Ils demandent rançon auprès du roi mon père.

Mon nom est Violette, et les voilà partis

Le voir en son château, me laissant au cerbère.

Mais ils vont revenir, vite, fuyons d’ici !

 

―Voilà qui change tout ! Attendons-les plutôt.

Princesse, cachez-vous, les voici qui approchent.”

Dix forbans arrivaient. Il leur cria bien haut :

“Approchez, mécréants, venez qu’on vous embroche !”

 

Tel un lion fondant sur la faible gazelle,

Il les pourfendit tous et leur prit la rançon.

Puis, fringant et joyeux, héla la demoiselle.

Mais la pauvre en était tombée en pamoison.

 

Que faire en cet instant ? Comment la ranimer,

Redonner à ses joues les couleurs de la vie ?

Il la prit dans ses bras, lui donna un baiser,

Elle entrouvrit les yeux, le lui rendit, ravie.

 

Tous deux le cœur en feu, s’en furent au château.

Prudent remit au roi l’argent et la princesse.

On le remercia, le couvrit de cadeaux,

Pourtant une question le tourmentait sans cesse :

 

Lui, le fin raisonneur, ne comprenait pourquoi

Violette était partout, il ne voyait plus qu’elle !

Aussi demanda-t-il une audience au roi

Qui pour femme accepta de lui donner la belle.

 

Et les deux amoureux connurent le bonheur,

Mais Prudent se demande, on le comprend en somme,

Quelle est donc la raison qui a conduit l’auteur

A mêler à ce conte une histoire de pomme !

 

AG

 

photo YG

 

 

 

 

 

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 09:57
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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 08:01
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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 07:48


 

Basile attend la Muse

Au train d’une heure un quart,

Mais la Belle s’amuse

A traîner dans les bars.

 

Voilà qui est fâcheux,

Car Basile est poète !

D’un naturel anxieux,

Le malheureux s’inquiète.

 

Il tente, mais en vain,

De joindre l’Egérie

Dont le mobile éteint

Est sur messagerie.

 

Basile se lamente,

Assis sur le trottoir,

Se languit de l’Absente,

Hurle son désespoir.

 

Lorsque l’Enchanteresse

Enfin cède aux sanglots,

Basile, en sa détresse,

A perdu son stylo !

 

AG

 

 

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Bonjour Et Bienvenue !

  • : La Plume Bleue
  • : La Plume bleue est un blog de poèmes et nouvelles écrits simplement au fil des jours, de l'actualité, des événements de la vie. Vous y trouverez également des textes en "parlanjhe" poitevin. Bonne visite !
  • Contact

 

Bonjour et bienvenue !

Alain GAUTRON    

 

 

Mon second blog :

02-banniere-cadre.jpg

 

Fables et écrits courts

 

 

 

vase-01.JPG

 

dessin PG 01

 

Guilde-fabulaire-02.jpg

 

 

 

  "La prose de la vie nous permet de survivre.

Mais vivre, c'est vivre poétiquement."

 

Stéphane HESSEL

(Le chemin de l'espérance)

 

Jean-Mauget-001.jpg

 

 

gyrovague-01.jpg

 

couverture

 

70 fables en vers

illustrées de photos en noir et blanc

par Yveline  (yg86)

150 pages

 

Ed. : TheBookEdition

 

Dans la rubrique "Rechercher un livre"

taper : FABLES

 

 

Pistil-logo.jpg

 

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à Line


Rechercher


L'homme d'un seul livre,

comment peut-il être libre ?

 

 

"Que la jeunesse y prenne garde !

Qu'elle n'aliène jamais sa conscience au bénéfice d'un parti, d'une idéologie, d'un homme !"

André Frossard


"La pollution de la planète n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure." Eckhart Tolle

Aplumedor

Merci Line

 

 

gentillesse

 

Merci Sonya


 

Blog d'or
décerné par Lee Rony
le 30/07/09
Je le remercie
très chaleureusement.





Coeur de l'Amitié
Merci à
Bilitis
et Channig



Certificat
s
Merci à
Didier


certificat
prix-2010

Merci Emma

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Merci Sissi
plume bleue

PARLANGHE POITEVIN

 

 


L’imaginaire hameau de La Beurlandrie, de la non moins imaginaire commune de Taupignac, véritable petit « Cloche-Merle » du Poitou, nous livre ici tous ses secrets. Dans une suite de courtes histoires reliées un peu à la manière d’un roman, l’auteur nous raconte, dans une langue truculente, les dires, les faits et gestes, les espoirs et les déboires de La Jheanne, La Simoune, Le Bicognard, La Grimaude, le thiuré, Sébastien l’facteur, et pi bin d’autes…
Alain Gautron est né en 1948 et a passé toute son enfance à Charroux. Dans ses textes, il retrouve son parler familial, le poitevin méridional commun au sud-Civraisien (sud de la Vienne) et au Ruffécois (Charente poitevine). — Préface d’Yves Gargouil, maire de Charroux et vice-président du Conseiller général de la Vienne.
En fin d’ouvrage, Eric Nowak propose une petite étude sur la langue de l’auteur, et la resitue dans l’ensemble poitevin et saintongeais.

Editions PyréMonde juillet 2009

 

Vient de paraître :

 

 

Patois 01 Nowak

 

blason-Poitou-Charentes.jpg

Tour Charlemagne

Catégories

Merci de votre visite !

 

 

 

rose notes

 

 


DIFFERENCES


Toi qui repousses l'étranger,

A son encontre qui fulmines,

Pourrais-tu, plutôt que juger,

Considérer tes origines ?

 

Notre Histoire est un long voyage ...

Les peuples ont mêlé leur sang.

Aberration, ce "Pur Lignage",

Celui dont tu te dis l'enfant !

 

N'es-tu pas Celte ou  fils de Rome,

D'Afrique, berceau des Humains,

Etre cosmopolite en somme,

Riche de tes parents lointains ?

 

Rien ici-bas n'est étranger,

Et si la haine fait recette,

C'est que notre oeil est abonné ...

Au petit bout de la lorgnette !

 

Mille couleurs et  non l'unique

Font tout le charme d'un décor.

Pourrait-on parler de musique

S'il n'existait qu'un seul accord ?

 

Ce sang qui coule dans nos veines

Porte en lui tous les souvenirs

De la grande Famille Humaine

Et tant d'Amour qui veut grandir !

 

Toi qui repousses l'étranger,

A son encontre qui fulmines,

Pourrais-tu, plutôt que juger,

Considérer tes origines ?

 

AG

A bientôt !

 

oiseau de l'amitié

 

 


couronne noel








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Ferrat 03

 

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