Le voici revenu avec les giboulées,
Le voleur emplumé ! Je parle du coucou.
Certes, son chant ravit, promesse ensoleillée,
Oui, mais ce volatile est le roi des filous !
L’an passé, quand je l’ouïs pour la première fois,
(L’adage dit qu’il faut avoir un sou en poche)*
Je me trouvais à jeun, et pas d’argent sur moi.
Depuis lors, les euros s’enfuient à mon approche !
Beaucoup sont dans mon cas, l’animal en profite
Et se gausse de nous qui sommes sans le sou.
Il fallait bien qu’un jour la vérité soit dite :
Oui, si la crise est là, c’est la faute au coucou !
AG
*D’après une légende populaire, le premier chant du coucou au printemps peut être la promesse de richesse à la condition d’avoir une pièce de monnaie sur soi ( ou d’avoir mangé ) quand on l’entend.